Histoire et contexte actuels

L’île était un sanctuaire de paix, de joie et d’études, un endroit où il faisait bon vivre. Quatre dieux, Cybèle, Tiamat, Eole et Poséidon la protégeaient du reste du monde qui ignorait son existence. Seuls, quelques initiés montraient le chemin aux jeunes qui souhaitaient apprendre à maîtriser leurs pouvoirs.
Peu à peu, les dieux délaissèrent le lycée qu’ils avaient crée, laissant le champ libre aux divinités bannies, Hécate et Loki, qui voulaient reprendre leur place. Tout les moyens étaient bons : Enlèvements, morts et autres évènements inexpliqués. Fenrir, fils du couple maléfique, sema le doute et la corruption chez les élèves. Un groupe se forma et instaura un climat de plus en plus tendu ; vandalisme, accidents, complots… jusqu’au jour où ils orchestrèrent la mort d’un des leurs.

Les dieux protecteurs voulurent montrer leur puissance mais cela n’aida pas les élèves : au contraire ! Les destructions qu’ils causèrent à leur retour, ainsi que les mensonges proférés par le groupuscule, les calomniant de despotes, de tyrans désireux de garder le pouvoir, finit par créer le climat malsain que les dieux maléfiques attendaient.
Les élèves pervertis rencontrèrent ceux qui voulaient défendre le lycée. La bataille fut terrible, nombreux sont ceux qui y perdirent la vie. De leur côté, les discordes entre les sept divinités s’envenimaient, le lycée n’était plus leur principale préoccupation. De jour au lendemain, ils disparurent, laissant l’île et ses habitants à leur triste sort.

Le continent, là où vivaient ceux qui n’avaient pas de pouvoirs, ne se doutaient de rien. La disparition des dieux eut une conséquence prévisible bien qu’étrange. Les continentaux finirent par découvrir cette terre qu’il croyait nouvelle.
Quelques curieux y vinrent et découvrirent une ville – une ville au nom d’Atlantis, comme l’île. D’après ses habitants, l’île avait récemment vécu quelque chose mais les visiteurs ne savaient trop quoi, si ce n’est qu’il ne restait plus grand-chose du lycée. Cela encore intéressait quelques étrangers, mais étrangement, les villageois ne semblaient pas enclins à les laisser visiter les décombres.

Après la débâcle, bon nombre de personnes ne restèrent pas sur les lieux du massacre et rejoignirent le continent. L’île dévastée n’offrait plus ses charmes d’antan. La survie était rude : il fallait vivre avec les remords d’avoir tué, d’avoir été lâche ; il fallait trouver de quoi se nourrir, un toit pour se loger. Malgré les blessures, les anciens élèves ainsi que les adultes restés sur l’île entreprirent de reconstruire le lycée dévasté. La priorité n’était plus aux cours mais à l’apprentissage sur le terrain dans un lieu praticable.

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Quand le lycée fut suffisamment rénové pour y vivre, des discordes éclatèrent au sein des élèves.
Fallait-il pardonner aux élèves pervertis par les divinités maléfiques ?
Certains disaient qu’ils avaient tué quand d’autres disaient qu’ils s’étaient défendus – Certains disaient qu’ils avaient été manipulés et qu’ils n’étaient pas responsables de leurs actes.
Fallait-il accepter les lâches, ceux qui s’étaient planqués à l’autre bout de l’île ou qui avaient quitté l’île ? Oui, non, peut-être….
Pouvait-on laisser tous ces individus dehors ?
Certains disaient que le lycée reconstruit, il fallait reconstruire l’unité des élèves. Certains disaient qu’ils avaient choisi leur voie et qu’ils n’avaient pas à revenir ici. D’autres ne se prononçaient pas.
Après ces débats, quelques élèves, anciennement corrompus ou lâches, revinrent, d’autres restèrent au loin.

Enfin, aussi rapidement que s’étaient répandues les rumeurs de la destruction du lycée, celle de sa reconstruction fit son chemin. Les nouveaux élèves étaient nombreux mais ce qu’ils s’attendaient à trouver n’était pas ce qu’ils espéraient. Le lycée avait bel et bien changé …

Bientôt, des questions apparurent. Que restait-il à faire ? Que fallait-il faire ? L’avenir s’offrait au vieux lycée, délaissé par les dieux, mais différents choix pouvaient être faits. Peu à peu, c’est un climat politique s'instaurait : chacun avait son avis. De grandes factions, mais aussi de petits groupes, virent le jour, rassemblant des opinions disparates sous les mêmes idées-clefs.
C’était sans compter avec « Les uns », démunis de pouvoirs, qui arrivaient et qui voulaient offrir bien d’autres orientations…

Pourquoi « les uns » ? Parce que « Les autres » était le surnom donné aux habitants de l’île, par les premiers continentaux qui avaient posé le pied sur cette terre.

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Deux ans se sont écoulés depuis le départ des dieux. Ces derniers auront-ils des scrupules en constatant l’étendu des dégâts ? Reviendront-ils ? Rien n’est moins sûr !
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que « Les uns » et « Les autres » doivent apprendre… Mais apprendre quoi ? Tout dépend de chacun !